Valérie Darmaillacq : « Chaque concept sera étudié pour évaluer sa faisabilité »

En mai dernier, les collaborateurs de SNCF CONSULTING se sont réunis lors d’un marathon de l’innovation 100% distanciel, pour réfléchir sur une problématique proposée par Valérie DARMAILLACQ, Directrice de la Performance Environnementale & du Développement Durable de VOYAGES SNCF. Saisissant toutes les occasions pour porter les enjeux de la mobilité verte, celle qui est à la tête du programme « Planète Voyages » revient sur ce travail collaboratif.

Valérie DARMAILLACQ
(c)Alexandre Nestora

Connaissiez-vous la méthodologie marathon de l’innovation ? Qu’avez-vous pensé de ce format 100% distanciel ?

J’avais déjà participé à un marathon de l’innovation mais je n’en avais jamais organisé et encore moins dans un format 100% distanciel. La force de ce format réside dans sa structuration et son rythme. Nous avons veillé à ce qu’il y ait des phases de respiration suffisantes ; un point spécifique au distanciel. L’énergie des participants a été concentrée sur deux demi-journées afin de maintenir une concentration maximale pour favoriser la génération d’idées et trouver des solutions inventives. Durant les temps de réflexion, j’ai pu me connecter à différents groupes. A chaque fois, l’implication était forte avec une bonne dynamique collective et une grande efficacité. Le choix de la thématique y est pour beaucoup je pense. C’est une thématique actuelle, qui parle à un nombre grandissant de personnes quelles que soient leurs appétences. Pour résumer, je connaissais le format mais j’avais une petite appréhension sur le full digital. Finalement, je trouve que le travail qui en ressort est assez remarquable. Cette première expérience est la preuve qu’un marathon peut très bien fonctionner en distanciel.

Sur un sujet comme le développement durable, en quoi le travail en empathie, visant à se mettre à la place des clients, a-t-il été un élément essentiel de ce marathon ?

Se mettre « à la place de » différents profils de voyageurs, nous garantit d’aboutir à des concepts très concrets et réalisables. Sur cette thématique, il y a une adhésion, un éveil des consciences et une manière de consommer qui sont assez différents en fonction de l’âge, du niveau de vie, du lieu de vie, de la situation familiale, etc. Ce sont ces notions qui sont intéressantes. Les niveaux d’implication sont très différents sur ce sujet d’engagement pour réduire son impact environnemental. Lorsque nous avons travaillé sur les différents profils, nous avons souhaité intégrer à nos réflexions les personnes qui ne prennent pas le train. Comment parler d’écologie à des gens qui sont éloignés de ce sujet ?

Pensez-vous que certains des concepts présentés lors des restitutions du marathon de l’innovation pourront concrètement être mis en œuvre ?

Ce qui est certain, c’est que nous avons un intérêt très fort à regarder ce qui a été proposé ! L’un des bénéfices de ce marathon a été de rouvrir des sujets qui sont évidents mais compliqués. Ces sujets, nous les avions mis de côté notamment à cause d’une mise en œuvre parfois trop complexe. Parmi les concepts présentés, je retiens notamment la mise en place d’un filtre dans les critères de voyage pour connaître les options « green » de transports mais également de services au départ et à l’arrivée. Il y a également la valorisation d’une fierté collective à prendre le train grâce à des communautés de voyageurs. Enfin, certains points émergents du marathon coïncident avec la feuille de route de Planète Voyages, notamment des communications ciblées à destination des entreprises dans lesquelles nous miserions sur des intérêts communs dépassant l’objectif purement business.

Nous nous sommes donnés pour objectif côté Planète Voyages de réétudier la faisabilité de chaque concept avec les équipes communication et expérience client. L’idée est de nous conforter sur les sujets prévus pour 2021 puis de travailler sur l’après avec des concepts qui sont plus longs à mettre en œuvre. Les concepts du marathon seront adaptés et nous serviront à coup sûr d’inspiration.

22 juin 2021

Une intégration atypique

Arrivé il y a un peu plus d’un an à la suite d’une première expérience en cabinet de conseil externe, Sylvain se souviendra certainement longtemps de sa première année chez SNCF CONSULTING. Une année où le télétravail est devenu la norme et où il a fallu adapter toute la vie du cabinet. Retour sur une intégration atypique…

Sylvain Benoit, consultant chez SNCF CONSULTING

Comment as-tu vécu ton arrivée chez SNCF CONSULTING en avril 2020, durant le premier confinement ?

J’étais très enthousiaste lors de mon premier jour. Il faut dire que jusque-là j’étais en congés et le temps commençait donc à se faire long durant le confinement. J’ai été accueilli par Elise et Moro, deux collaborateurs des fonctions transverses de l’entreprise ; les seuls à être dans les locaux ce jour-là. J’ai senti qu’ils avaient à cœur que tout se passe pour le mieux malgré la période. J’ai pu récupérer mon matériel informatique et échanger sur le fonctionnement de l’entreprise avant de rejoindre directement mon équipe mission par écrans interposés. Mirana et Marie-Gabrielle ont été les premières avec qui j’ai collaboré. Elles avaient instauré chaque jour un « point café ». Au-delà d’être un moment d’échange informel, ce rendez-vous était nécessaire afin de mieux cerner la vie du cabinet. Aujourd’hui, grâce aux instants de knowledge management, aux réunions mensuelles et aux différents points sur mission, je me sens complètement intégré à la vie du cabinet. Même s’il faut bien l’avouer, ces moments virtuels ne m’ont pas permis de rencontrer l’intégralité des collaborateurs.

Qu’apprécies-tu dans le fonctionnement du cabinet ?

J’apprécie le programme de formations internes. J’ai pu notamment assister aux formations de sensibilisation à l’environnement ferroviaire. L’acquisition de ces « basiques » est incontournable pour les missions sur lesquelles nous intervenons. Avoir d’un côté cet apport théorique poussé et de l’autre la mise en application sur mission favorise l’acquisition des compétences.

Par ailleurs, venant d’un cabinet de conseil externe, j’apprécie la différence structurelle propre à un cabinet de conseil interne. Nos livrables sont beaucoup plus détaillés car notre objectif est d’apporter de la valeur ajoutée et de rendre nos clients autonomes pour contribuer à la réussite du Groupe SNCF.

D’un point de vue culturel, j’ai pu constater qu’il régnait une ambiance saine et bienveillante. Ce que j’ai apprécié, c’est que lors que mes entretiens, ce point ne m’a pas été survendu et en général c’est plutôt bon signe ! La Direction, le CSE ainsi que les managers ont été à l’écoute et ont vigilé les rythmes de travail durant cette année où l’organisation de tous a été chamboulée. En tant que nouvel arrivant de la période Covid, j’ai apprécié qu’après le premier confinement et une période de télétravail stricte, il soit donné aux collaborateurs l’opportunité de venir au bureau une à deux fois par semaine de manière encadrée. Cela a joué un rôle primordial dans mon intégration.

Quel moment a marqué ta première année chez SNCF CONSULTING ?

J’ai eu l’opportunité entre deux confinements de faire une tournée terrain sur le site de Saint-Quentin. J’ai vraiment apprécié d’être confronté à la réalité du terrain et de voir comment les cheminots travaillent. Nous accompagnons notamment nos clients sur de la production ferroviaire, nous analysons des données, nous leur apportons de la méthodologie. Être sur le terrain permet d’être proche du concret et donc de proposer des solutions plus ancrées à la réalité.

16 juin 2021

Le vélo pour vos trajets quotidiens

4 juin 2021